19 Sep Mode écologique : 3 exemples de recyclage des déchets plastiques océaniques
Tous ceux qui sont préoccupés par la pollution des océans ont de quoi se rassurer (un peu). Une tendance gagne du terrain dans l’industrie de la mode. Il s’agit de fabriquer des vêtements à partir de matériaux recyclés issus des océans du monde. Les entreprises qui veulent se donner une image « socialement responsables », travaillent main dans la main avec des groupes environnementaux, et sont à l’origine de ces produits.
Chaussures
L’adidas X Parley est une chaussure de course fabriquée à partir débris de plastiques repêchés dans l’océan, puis recyclés, notamment des filets dérivants et des filets maillants, prévus pour la pêche (souvent illégale) en eau profonde. Cette chaussure est le résultat d’une collaboration entre le manufacturier allemand et l’association Parley pour les Océans, qui rassemble des artistes, des designers, et des scientifiques pour attirer l’attention sur la beauté et la fragilité des océans du monde et pour tenter de trouver des solutions pour faire face aux dangers qui les menace.
Le design de l’adidas X Parley évoque clairement la filiation avec le filet de pêche recyclé qui a servi à la fabriquer.
Vestes et shorts
Outerknown est une entreprise basée en Californie du Sud, co-fondée par le champion surfeur Kelly Slater, et qui conçoit des vêtements écologiques. Les vestes et les shorts de la gamme Evolution sont en ECONYL, un matériau fabriqués à partir de filets de pêche recyclés et autres déchets marins en nylon. La société estime qu’il y a 640.000 tonnes de filets de pêche abandonnés dans l’océan, qui finissent par piéger les baleines, les tortues et d’autres espèces sauvages.
Denim
En 2014, G-Star Raw, en partenariat avec la société de l’artiste Pharrell Williams Bionic Yarn, a présenté une ligne appelée RAW pour les océans : le premier denim fait avec un fil issu de déchets plastiques récupérés en mer. L’objectif de G-Star Raw est de remplacer dans ses collections le polyester classique par du plastique recyclé.
En plus de cette initiative, G-Star fait équipe avec la Fondation Plastic Soup pour lutter contre la pollution des océans via les lavages en machine. En effet, de micro-fibres de plastique provenant des vêtements synthétiques se retrouvent dans les eaux usées lorsque nous faisons la lessive, ce qui contribue à la pollution des rivières et des océans.
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