Une moto électrique conçue en impression 3D allie design et performances
Une division d'Airbus développe une moto électrique plus légère grâce à un cadre à la rigidité optimisé imprimé en 3D.
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Une moto électrique imprimée en 3D allie design et performances.

Nous voulions montrer ce qu'il est possible de faire avec les technologies d'impression 3D actuelles
Angela Gruenewald, directrice marketing pour APWorks, une filiale du géant Airbus.

« Nous voulions concevoir une moto, car tout le monde a déjà une idée préconçue concernant le design de ce type de véhicule. » Depuis son siège près de Munich, en Allemagne, APWorks produit déjà des pièces pour une tout un tas d’applications, notamment le médical, l’automobile ou l’industrie robotique. Toutefois, cette moto, véritable démonstrateur technique, met en avant l’entreprise dans ce qu’elle fait de mieux : son expertise en conception et en fabrication. Mais elle le fait d’une manière bien plus sexy que d’habitude.

Et voilà le résultat : le « Light Rider » est loin d’être une moto ordinaire ! Avec sa structure squelettique, cette bizarrerie électrique imprimée en 3D ressemble plus à une pièce de musée qu’à un véhicule fonctionnel. Mais le design biomimétique de la moto n’est pas qu’un parti pris esthétique. La structure conçue par ordinateur teste les limites des solutions d’ingénierie inspirées par la nature.

Pour concevoir le cadre et le bras oscillant arrière de la moto, l’équipe de APWorks a collaboré avec Altair Engineering, une société de conseil basée aux Etats-Unis, dont le logiciel de conception fonctionne sur le principe de morphogenèse. Il est écrit pour créer des formes qui permettent d’atteindre une résistance maximale avec une masse minimale. Il en découle un design particulier, qui pour l’instant n’est réalisable qu’en utilisant des méthodes de fabrication additives.

A ce stade, pas de quoi courir aux États-Unis, la société Brodex sise en Alsace, fait exactement la même chose tout aussi bien !
Plus d’infos : Frank Braymand, directeur général de Brodex.

Bien que le cadre seul pèse moins de 6 kilos – et la moto complète 35kg – l’engin peut supporter le poids d’un motard de plus de 100 kilos. Le logiciel permet également aux ingénieurs d’optimiser la conception pour différents cas d’utilisation. En tout terrain, les contraintes structurelles sont différentes de celles rencontrées sur circuit, et il est nécessaire de renforcer le cadre dans certaines zones.

Le procédé d’impression 3D utilisé pour produire le châssis est le frittage de poudre aluminium par laser, chaque couche faisant seulement 60 microns d’épaisseur – environ la largeur d’un cheveu humain. L’alliage utilisé est le Scalmalloy, et est développé par Airbus Groupe Innovations. Sa résistance mécanique est équivalente à celle du titane. Le procédé a même rendu possible l’intégration de zones vides qui permettent de faire passer les câbles et d’intégrer d’autres composants.

Sans surprise, l’impression d’une moto est extrêmement chronophage. Pour produire le châssis et le bras oscillant, APWorks doit imprimer 14 pièces différentes, chacune nécessitant une semaine de travail !

Un petit moteur électrique de 8 chevaux et de 130Nm de couple propulse l’engin. APWorks annonce une vitesse maximale de 80 km/h pour 50 kilomètres d’autonomie. Et pour prouver le sérieux du projet, la société prévoit d’en construire 50 exemplaires au prix modeste de 50,000 € pièce.

Caldeira Engineering // Expertise en Plasturgie
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